Réduction des envies de sucre, gestion de la glycémie et des lipides sanguins, Amélioration de la masse maigre par rapport à la masse grasse

Nous savons depuis des décennies que les dommages provoqués par le sucre sur notre santé ont été largement sous-estimés par rapport aux « mauvaises graisses », comme le cholestérol ou les graisses saturées, dont les effets nocifs ont été excessivement dénoncés. Cette rectification majeure vers plus de vérité scientifique a été publiée même dans des revues scientifiques de renom comme le JAMA (Kearns CE et al., 2016). L’industrie sucrière a constamment payé des millions de dollars américains depuis les années 1950 pour produire de fausses informations et études dans le domaine (Hass HB, 1954). Comme dans le New York Times, cela a également été rapporté au public et est clairement reconnu aujourd’hui : « How the Sugar Industry Shifted Blame to Fat » (O’Connor A, 12 septembre 2016). En fait, les véritables « mauvaises graisses » qui ont un impact négatif clair sur le diabète et les maladies cardiovasculaires (MCV) sont essentiellement les graisses industrielles transformées et les graisses trans (de Souza RJ et al., 2015).

Le sucre dans les aliments, et surtout le sucre ajouté, est donc le véritable problème majeur de santé!

Des études ont régulièrement montré que les régimes pauvres en protéines déclenchent des envies de sucre et l'obésité (Roberge JB et al., 2019) (Kim JE et al., 2016).

La consommation de protéines de lactosérum peut réellement aider à contrôler les envies de sucre car les protéines ont une action sur l'appétit et induisent un effet de satiété.

La consommation de lactosérum donne une sensation de satiété importante et durable. Cet effet biologique a été décrit scientifiquement et est provoqué par des hormones produites dans l’intestin après la consommation de protéines de lactosérum. Ces hormones sont appelées GIP (polypeptide insulinotrope dépendant du glucose), GLP-1 (glucagon-like-peptide-1), CCK (cholécystokinine), PYY (Peptide YY) ou encore ghréline, et elles envoient un signal de satiété au cerveau (dans l’hypothalamus). Il s’agit donc d’informations intestin-cerveau qui circulent à la fois par voie sanguine et nerveuse (nerf vague) (Lesgards et al., 2023). D’autres études ont démontré que les protéines de lactosérum ont un meilleur effet sur le contrôle de l’appétit que d’autres sources de protéines telles que les œufs, la caséine ou le soja (Hall W et al., 2003) (Anderson G et al., 2004) (Uhe A et al., 1992) (Tahavorgar A et al., 2014).

Il est également essentiel de contrôler la faim et les envies de sucre pour contrôler ou perdre du poids (en évitant le stockage des triglycérides) et réduire les pics de sucre dans le sang (hyperglycémie), qui sont associés à l'oxydation/inflammation du pancréas et du corps. Cela permet de prévenir le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Gestion de la glycémie et des lipides sanguins

L'apport de protéines de lactosérum de qualité, en particulier 60 à 90 minutes avant un repas, augmente la sécrétion d'insuline dans les cellules bêta du pancréas, ce qui diminue la glycémie après un repas (état postprandial) (Frid AH et al., 2005) (Lesgards et al., 2023).

Il existe plusieurs mécanismes (voir la figure 1 pour plus d'informations et une vue globale) : Certains acides aminés (AAs), notamment la leucine, activent des enzymes clés comme la glutamate déshydrogénase pour la production d'insuline et inhibent l'enzyme dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4), ce qui empêche la dégradation du GIP et du GLP-1, deux peptides utiles à la production d'insuline (Lesgards et al., 2023).

De plus, les protéines de lactosérum ralentissent la vidange gastrique grâce à diverses actions sur l’estomac et l’intestin (relaxation de l’estomac proximal, réduction de la motilité antrale et duodénale et augmentation du tonus pylorique) grâce au GLP-1 qui diminue l’augmentation du glucose dans le sang (Mignone LE et al., 2015) (Lesgards et al., 2023).

De plus, l’acide aminé cystéine améliore le métabolisme du glucose chez les animaux diabétiques et les patients diabétiques de type 2, et le lactosérum Protelicious est particulièrement riche en acides aminés soufrés comme la cystéine et la méthionine (qui peuvent produire de la cystéine dans le corps) grâce à notre procédé de filtration à froid, qui les préserve de l’oxydation (Jain SK, 2012).

De plus, il a également été démontré que la consommation de protéines de lactosérum diminue les triglycérides à jeun, le cholestérol total et le cholestérol LDL (« mauvais cholestérol ») dans des études cliniques (Lesgards et al., 2023).

Amélioration de la masse maigre par rapport à la masse grasse

En consommant des protéines de lactosérum, en particulier celles provenant de lait de vaches nourries à l’herbe et traitées à froid comme les concentrés de protéines de lactosérum Protelicious (WPC), qui ont probablement le meilleur profil d’acides aminés (AAs) et la meilleure digestibilité parmi tous les aliments, on peut améliorer son rapport masse maigre (muscle)/masse grasse. Associée à un peu d’activité physique régulière, elle contribue à une silhouette plus saine et au contrôle de l’indice de masse corporelle (IMC) et du poids.

En effet, le lactosérum est particulièrement riche en acides aminés à chaîne ramifiée (BCAAs) comme la leucine, qui déclenche la synthèse musculaire (Devries MC et al., 2015) (Hulmi et al., 2010) (Fujita et Volpi, 2006). De plus, dans des études cliniques, il a été constaté que les protéines de lactosérum stimulent la synthèse des protéines musculaires plus efficacement que d’autres protéines telles que celles des les œufs, la caséine et du soja (Devries MC et al., 2015).

Les protéines sont également essentielles à la santé des os et des articulations, constituant une part importante de ces deux tissus. L’apport en AAs joue un rôle important dans le cycle continu de formation et de résorption osseuses, préservant ainsi la santé osseuse (Jennings A. et al., 2016) (Heaney RP et Layman DK, 2008).

L’apport de 1 à 1,2 g/kg de poids corporel/jour de protéines de qualité est particulièrement crucial pour les personnes âgées afin de prévenir la dégradation des protéines des muscles et des os et la perte de masse musculaire associée à l’âge (sarcopénie) (Rieu I et al., 2006).

Aide à lutter contre la fatigue mentale et le stress

Aide à améliorer l'énergie physique et la récupération

Aide à lutter contre la fatigue mentale et le stress

La fatigue mentale est un état psychobiologique provoqué par des périodes prolongées d'activité cognitive exigeante, lors d'une période de travail intense par exemple (affecte la concentration, l'humeur et les performances physiques).

Le lactosérum est utile car il peut contribuer à augmenter la synthèse d’hormones comme la sérotonine (hormone de la bonne humeur et qui régule les cycles de la journée) grâce à sa richesse en tryptophane, la mélatonine (hormone du sommeil) et la dopamine (hormone de la motivation, du plaisir et de la récompense) grâce à sa richesse en tyrosine (Markus CR et al., 2000) (Markus CR et al., 2002).

De plus, le lactosérum peut également augmenter l’absorption de magnésium par les cellules grâce aux AAs arginine et taurine (synthétisés à partir d’autres AAs comme la cystéine ou la méthionine, dont le lactosérum est plus riche que de nombreuses sources de protéines), contribuant ainsi à la réduction du stress qui a un fort impact sur la fatigue mentale.

Aide à améliorer l’énergie physique et la récupération

Grâce à la richesse unique du lactosérum en ses 9 acides aminés essentiels (EAAs) et acides aminés ramifiés (BCAAs : leucine, isoleucine et valine), il est utile pour améliorer la récupération et les dommages musculaires ainsi que la synthèse des fibres musculaires après l'exercice (Devries MC et al., 2015) (Davies RW et al., 2018).

Grâce à sa contribution au contrôle de l'inflammation et de l'oxydation, le lactosérum est utile pour les muscles/tendons grâce à sa richesse en AAs antioxydants : cystéine, méthionine, lysine et taurine (fabriquée à partir de cystéine) après de longs efforts et une activité physique de haute intensité (Sakelliou Aet al., 2016).

Le concentré de protéines de lactosérum Protelicious est traité par ultrafiltration à basse température. Ce procédé permet de protéger tous les acides aminés essentiels (EAAs), qui sont souvent partiellement endommagés lors de l'application de chaleur, soit par des méthodes de traitement de concentration industrielles standard (chauffage, utilisation d'acides forts, extraction sur colonne échangeuse d'ions), soit par le lactosérum (WPC et isolats de protéines de lactosérum/WPI) dans d'autres produits du marché (pour les salles de sport et la musculation notamment), soit par une cuisson excessive dans les aliments. La majorité de ces acides aminés sont très bénéfiques pour votre système immunitaire.

Renforce le système immunitaire et aide à combattre les infections

Un apport régulier en protéines de lactosérum renforce le système immunitaire en soutenant nos globules blancs, qu'il s'agisse du système immunitaire inné (neutrophiles, macrophages, NK/natural killers), qui constituent la première ligne de défense de l'organisme contre les virus, bactéries et autres pathogènes mais aussi de l'immunité adaptative ou acquise (lymphocytes T et B) qui est plus spécifique à un pathogène donné et produit une mémoire pour cette infection (Ghezzi P 2011) (Morris D et al., 2013) (Muri J et Kopf M, 2021).

Ces cellules ont besoin d'AAs soufrés comme la cystéine et la méthionine pour la synthèse du glutathion (GSH) dans notre corps pour fonctionner au mieux et combattre les virus et les bactéries (Madureira AR et al. 2007) (Dröge et Breitkreutz, 2000). L'amélioration des niveaux de GSH régule également l'état d'oxydation dans toutes les cellules de notre organisme, ce qui aide également très significativement à prévenir la réplications de virus comme la grippe, les coronavirus et d'autres virus respiratoires (Geiler J et al., 2010) (Gallo V et al., 2022) et potentiellement à atténuer les symptômes et à améliorer la survie (De Flora S et al., 1997) (Nencioni L et al., 2003).

Les protéines et les AAs sont également nécessaires à la production d’immunoglobulines (anticorps qui sont des protéines) qui reconnaissent les virus et les bactéries et s’y lient pour stopper l’infection dans nos cellules. Notre concentré de protéines de lactosérum de haute qualité est naturellement riche en immunoglobulines (10-15 % des protéines totales) qui seront digérées avant d’atteindre la circulation sanguine et les organes, qui recevront ainsi le ratio adéquat d’AAs pour produire et synthétiser de nouvelles immunoglobulines. Des études ont montré que la supplémentation en protéines de lactosérum augmentait significativement les niveaux d’immunoglobulines G (Bumrungpert A. et al., 2018).

Un autre mécanisme par lequel les protéines de lactosérum ont un impact positif sur l’immunité est la santé intestinale. Le lactosérum est très riche en acide glutamique, qui permet de synthétiser la glutamine qui apporte de l’énergie aux cellules intestinales. En effet, il est nécessaire qu'une barrière intestinale ait des jonctions serrées entre ses cellules pour être saine et éviter que des pathogènes ou des toxines ne pénètrent dans la circulation sanguine: si l'intestin devient perméable, une condition appelée « intestin perméable » (« leaky gut» en anglais), ces molécules et bactéries pénètrent dans le sang et peuvent atteindre des organes éloignés et provoquer une inflammation, des réactions allergiques et des réponses auto-immunes (Nagpal R et al., 2017).

De plus, les AAs sont également essentiels pour maintenir un microbiote intestinal équilibré (un mélange de « bonnes » et de « mauvaises » bactéries, champignons et autres micro-organismes pathogènes) et environ 70 % de toutes nos cellules immunitaires sont situées dans l'intestin (Dai ZL et al., 2011). La raison en est qu'il est essentiel que le corps traite tous les pathogènes présents dans l'intestin afin qu'ils ne pénètrent pas dans le corps. De plus, plus de 80 % des globules blancs producteurs d’immunoglobulines (blastes et plasmocytes) sont situés dans le tractus gastro-intestinal, collectivement appelés tissu lymphoïde associé à l' intestin (GALT).

Réduit l'inflammation, aide à prévenir les maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, cancers) et soutient et améliore les processus de détoxification 

Des décennies de recherche internationale démontrent que l’inflammation chronique est dévastatrice pour la santé de l’organisme tout entier, provoquant des maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiaques, les maladies neurologiques, le cancer et le vieillissement. Les facteurs de style de vie impliqués dans l’inflammation sont des déséquilibres prolongés dans nos habitudes alimentaires, notre mode de vie (tabac, stress) et des facteurs environnementaux (pollution) qui agressent nos cellules par plusieurs réactions biochimiques appelées oxydation. L’oxydation des cellules peut être comparée à la rouille des métaux lorsqu’ils sont exposés à l’oxygène. L’oxydation prolongée (appelée « stress oxydatif ») est associée à l’inflammation chronique et peut provoquer l’apparition de différentes pathologies qui vont de troubles simples comme une diminution de la qualité de la peau, la grippe et le rhume, à des maladies inflammatoires plus graves comme les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies neurodégénératives et autres, ainsi que le vieillissement.

Nous sommes tous confrontés à l'oxydation et à l'inflammation dans notre corps; c'est inévitable. Cependant, nous pouvons les contrôler, et l'une des meilleures façons de les contrer est de consommer des composés antioxydants/anti-inflammatoires provenant de l'alimentation et des compléments alimentaires, ainsi que d'une activité physique régulière et d'une gestion du stress (Lesgards et al., 2002). L'alimentation est certainement un aspect crucial dans ce domaine et des suppléments adéquats tels que le lactosérum et d'autres antioxydants de qualité peuvent être considérés comme des outils efficaces!

Réduit l'inflammation

Avec sa richesse exceptionnelle en AAs soufrés (cystéine, méthionine), Protelicious va booster la synthèse du glutathion (GSH), qui est le principal composé antioxydant/anti-inflammatoire de l'organisme et qui régule le stress oxydatif dans toutes les cellules. Le GSH régénère également d'autres antioxydants essentiels comme les vitamines E et C (apportées par les aliments) lorsqu'elles sont oxydées (grâce à l'enzyme réductase de l'acide déshydroascorbique/DHA en présence de GSH) et est lui-même régénéré par des enzymes de notre corps (glutathion réductase) (Vašková, J et al., 2023).

En effet les antioxydants comme les vitamines, les polyphénols/flavonoïdes présents dans les fruits et légumes et de nombreux compléments du marché peuvent être bénéfiques pour lutter contre l'oxydation et le vieillissement, mais ils sont consommés ou « brûlés » lorsque l'organisme est en état d'oxydation et ils ne sont pas régénérés (Lesgards et al., 2005).

Les composants antioxydants et inflammatoires du lactosérum de qualité contribuent à neutraliser ces processus inflammatoires (Lesgards et al., 2023). Cela prévient et améliore également la sarcopénie (perte musculaire après 65 ans) qui est aussi liée à l'inflammation chronique (Rieu I et al., 2006).

Cependant, toutes les protéines de lactosérum ne sont pas toutes égales en qualité. De nombreuses protéines de lactosérum commerciales disponibles utilisent des processus de production industrielle qui impliquent de chauffer des produits à des températures élevées pendant un temps donné ainsi que le traitement avec des acides et des bases forts connues pour dénaturer les protéines et potentiellement oxyder une partie des AAs, diminuant ainsi leur qualité. Protelicious au contraire, utilise un processus d’ultrafiltration à froid qui garantit que tous les AAs restent intacts et biodisponibles lorsqu'ils sont consommés.

Améliore les processus de détoxication

Améliorer le contenu en GSH dans les cellules est crucial pour détoxifier l’organisme de milliers de composés toxiques et agressifs tels que les aldéhydes, les pesticides, les métaux lourds ou encore les perturbateurs endocriniens.

Le GSH peut être considéré comme le meilleur nettoyeur de l’organisme et il est d’ailleurs très présent dans le foie, le grand organe de la détoxification. Le GSH a une affinité naturelle pour lier ces molécules nocives et l’enzyme glutathion transférase l’augmente jusqu’à 600 fois, favorisant finalement l’élimination de ces composés dans l’urine.

Favorise la santé intestinale en maintenant une barrière intestinale saine et en régulant le microbiote intestinal 

Doux pour l'estomac et les intestins 

Le fonctionnement du système gastro-intestinal est indissociable du fonctionnement de tous les autres organes du corps. Bien que nous ne nous en rendions généralement pas compte, l’intestin est un endroit de contact avec le monde extérieur plus étendu que la peau ou les poumons. En effet, l'intestin a une surface beaucoup plus grande: entre 250 et 500 m², soit bien plus que la peau (1,7 m²) et que les poumons (140 m² de surface d'échange). C'est plus qu'un terrain de tennis (260 m²) et la longueur des intestins est d'environ 6 mètres. Son travail est difficile car il doit non seulement empêcher les agents pathogènes et les toxines nocifs d'entrer dans le corps, mais également permettre aux aliments de pénétrer dans la circulation sanguine, d'où son importance en tant que source possible de problèmes de santé.

Lorsque le système gastro-intestinal est endommagé ou enflammé, le corps devra utiliser encore plus d’énergie et de ressources pour maintenir un intestin et un système immunitaire sains. Au fil du temps, à mesure que les ressources de l'organisme s'épuisent, le système immunitaire gastro-intestinal commence à mal fonctionner, et par la suite, le système immunitaire de l'organisme tout entier connaît un dysfonctionnement global. Il en résulte des maladies fréquentes, de l'asthme, de l'eczéma et des allergies.

Favorise la santé intestinale en maintenant une barrière intestinale saine et en régulant le microbiote intestinal 

Les résultats d'études menées sur des animaux et des humains indiquent le rôle de plus en plus reconnu et clé des AAs alimentaires dans le maintien de la santé intestinale et dans la prévention des maladies intestinales (Reed PJ, 2000). 

Les protéines de lactosérum fortifient la barrière intestinale (muqueuse intestinale) grâce à l'acide glutamique, indispensable à la synthèse de la glutamine. Cela alimente les cellules intestinales en énergie, car la glutamine représente la majorité de l'énergie générée dans l'intestin grêle avec le glutamate et l'aspartate (Andrade ME et al., 2015) (Reed PJ, 2000). 

La paroi intestinale est tapissée d'auriculaires appelés villosités qui sont très bien vascularisées et où s'effectue le passage des nutriments de l'intestin vers la circulation sanguine. Ces villosités sont elles-mêmes recouvertes de structures plus petites de même forme appelées microvillosités qui forment une bordure en brosse et permettent d'obtenir cette extraordinaire surface d'échange entre l'intestin et la circulation sanguine.

Une barrière intestinale saine où les jonctions entre les cellules sont bien serrées les unes avec les autres est essentielle pour maintenir une bonne digestion et une bonne santé gastro-intestinale, en évitant les microbes intestinaux, y compris les agents pathogènes potentiels et les toxines et en prévenant leur entrée dans la circulation sanguine. Dans une membrane intestinale normale et saine, le transport à travers les jonctions serrées est très limité, ce qui oblige la plupart des substances à traverser la cellule pour pénétrer dans la circulation sanguine. Les fuites intestinales, ou perméabilité intestinale, sont une condition dans laquelle les cellules intestinales (portant les microvillosités) sont endommagées et perdent leur étanchéité, provoquant la fuite de particules alimentaires non digérées, de toxines, d'allergènes et de bactéries à travers l'intestin et de passer dans la circulation sanguine (Lee SH, 2015) (Valenzano MC et al., 2015). Ces molécules et bactéries une fois dans le sang peuvent atteindre des organes distants et provoquer des inflammations, des réactions allergiques et des réponses auto-immunes (Nagpal R et al., 2017). De plus, la glutamine avec la cystéine pour la synthèse du glutathion (GSH), neutralisent l'oxydation et l'inflammation dans la barrière intestinale (Wang J et al., 2008) (Mondello S et al., 2010) et donc le passage des toxines et des bactéries dans la circulation sanguine (Benjamin J et al., 2012). 

De manière générale, des études soutiennent le bénéfice thérapeutique potentiel de la glutamine, du glutamate, de l'arginine, de la glycine, de la lysine, de la thréonine et des AAs soufrés dans les maladies intestinales (Wang W, 2009).

Les principaux produits finaux du métabolisme de la méthionine et de la cystéine sont le GSH, l'homocystéine et la taurine, qui jouent un rôle important dans la réponse immunitaire intestinale (Grimble 2006). (Bischoff SC et al., 2014). Le GSH dans la lumière intestinale et les cellules intestinales (entérocytes) revêt une importance cruciale dans le maintien d’une fonction intestinale normale, en partie en protégeant les cellules épithéliales des dommages causés par les oxydants et les hydroperoxydes d’acides gras (Aw et al. 1992).

Les acides aminés sont également essentiels au maintien d'un microbiote équilibré (un mélange équilibré de « bonnes » et de « mauvaises » bactéries, champignons et microorganismes), ce qui est essentiel pour l'immunité et une santé globale (Boscaini S et al., 2023). 

Le corps humain héberge un grand nombre de microbes, notamment des micro-organismes bactériens, fongiques et autres, qui constituent ensemble notre microbiote ou microbiome. Le microbiote intestinal, qui est de loin le plus riche de l’organisme, est parfois appelé l’organe oublié et pèse entre 1 et 2 kg. (O'Hara AM et Shanahan F, 2006). Nous avons environ 100 000 milliards (10¹⁴ = 100 000 000 000 000) de bactéries dans notre intestin, ce qui est comparable au nombre de nos cellules dans tout le corps.

Nombre de bactéries/g de contenu intestinal

Cette flore bactérienne est essentielle lorsqu’elle est bien régulée. Parmi les rôles importants de ces bactéries figurent:

- la fermentation de résidus alimentaires non digestibles

- la participation à la synthèse de la vitamine K (nécessaire au processus de coagulation du sang) et à l'absorption du calcium, du magnésium et du fer

- la protection contre les micro-organismes exogènes

- l’inhibition de la fixation et l'entrée ultérieure dans le sang de bactéries pathogènes

- l’inhibition de la croissance des bactéries pathogènes grâce à la synthèse de substances antimicrobiennes

Le microbiote intestinal contient également d’autres cellules (archées et champignons) et des virus (Minot S et al., 2011) (Hoffmann C et al., 2013).

Améliore la santé de la peau, des cheveux et des ongles : production de kératine et de collagène

Apporte hydratation et effet apaisant, agit en synergie avec les produits cosmétiques

Améliore la santé de la peau, des ongles et des cheveux : production de kératine et de collagène

La consommation de protéines de lactosérum apporte des AAs essentiels à la production de kératine et de collagène qui sont des protéines clés de la structure de la peau, des ongles et des cheveux (santé, force et apparence).

La kératine est la protéine majoritaire (80 %) produite par les kératinocytes, cellules constituant 80 à 90 % de la couche superficielle de l'épiderme cutané, des ongles et des cheveux. La cystéine est particulièrement abondante dans la kératine et le lactosérum est un très bon fournisseur d'AAs aminés soufrés : cystéine et méthionine.

La cystéine, avec la méthionine, est également l'un des principaux constituants des cheveux, contribuant à la formation de kératine pour un quart du total (Labrozzi A et al., 2020). La cystéine forme des ponts disulfure (liens entre 2 cystéines par liaison soufrée : R-S-S-R), qui apportent force et rigidité à la kératine. Par conséquent, l'utilisation de mélanges enrichis en cystéine et méthionine et en protéines riches en cystéine et méthionine, favorise la réparation des lésions structurelles et ralentit la chute des cheveux (Goluch-Koniuszy ZS, 2016) (Trüeb RM, 2009). La lysine est également importante, principalement présente dans la partie interne de la racine des cheveux et contribue à la forme et au volume des cheveux (Labrozzi A et al., 2020).

De plus, l'apport en protéines et en protéines de lactosérum, en stimulant la production naturelle de collagène et d'élastine dans le derme (sous l'épiderme), contribue à rendre la peau plus ferme et moins affaissée. La qualité du derme est essentielle, utile à la thermorégulation, à la cicatrisation et à la détoxification de la peau.

De plus, le visage compte plus de 50 muscles et le concentré de lactosérum est le meilleur complément alimentaire protéiné pour renforcer ces muscles (Devries MC et al., 2015) et ainsi contribuer à la fermeté des muscles du visage.

L’épiderme, la couche la plus externe de la peau, est l’endroit où se produit l’hydratation de la peau et où les kératinocytes retiennent l’eau. Ainsi la consommation de lactosérum, qui soutient la synthèse de la kératine, a un impact sur l'hydratation et cela a été démontré sur les peaux atopiques dans des études cliniques (Holvoet, S et al., 2021) (Bergandi L et al., 2022) (Alyasin S et al., 2012 ).

Un apport en lactosérum de qualité peut également améliorer le potentiel antioxydant/anti-inflammatoire de la peau grâce à la synthèse de glutathion (GSH) grâce à la teneur en AAs soufrés du lactosérum.

Ainsi, l'apport de lactosérum peut agir en synergie avec les cosmétiques topiques, notamment pour l'hydratation et l'apaisement de la peau, et est efficace sur les peaux atopiques (Holvoet, S et al., 2021) (Bergandi L et al., 2022) (Alyasin S et al. , 2012). En outre, les produits dérivés du lactosérum sont utilisés pour fabriquer des produits pharmaceutiques, cosmétiques et de soins de la peau (Mehra, R et al., 2021).

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À l'échelle mondiale, plusieurs études soutiennent le bénéfice thérapeutique potentiel de la glutamine, du glutamate, de l'arginine, de la glycine, de la lysine, de la thréonine et des AA contenant du soufre dans les maladies intestinales (Wang W, 2009).

Les principaux produits finaux du métabolisme de la méthionine et de la cystéine sont le GSH, l'homocystéine et la taurine, qui jouent un rôle important dans la réponse immunitaire intestinale (Grimble 2006). (Bischoff SC et al., 2014). Le GSH dans la lumière intestinale et les cellules intestinales (entérocytes) revêt une importance cruciale dans le maintien d’une fonction intestinale normale, en partie en protégeant les cellules épithéliales des dommages causés par les oxydants et les hydroperoxydes d’acides gras (Aw et al. 1992).

Les acides aminés sont également essentiels au maintien d'un microbiote équilibré (un mélange équilibré de « bonnes » et de « mauvaises » bactéries, champignons et micro-organismes), ce qui est essentiel pour l'immunité et la santé générale (Boscaini S et al., 2023).

Le corps humain héberge un grand nombre de microbes, notamment des micro-organismes bactériens, fongiques et autres, qui constituent ensemble notre microbiote ou microbiome. Le microbiote intestinal, de loin le plus riche de l’organisme, est parfois appelé l’organe oublié et pèse entre 1 et 2 kg. (O'Hara AM et Shanahan F, 2006). Nous avons environ 100 000 milliards (1 014 = 100 000 000 000 000) de bactéries dans notre intestin, ce qui est comparable au nombre de cellules dans tout le corps.